High-Tech au menu du dernier numéro du Monde 2

La high-tech est à l’honneur dans le Monde 2 de cette semaine.

Je n’ai jamais été un grand fan de ce supplément qui très généralement aborde des sujets intéressants mais sous un angle assez creux.

Ce numéro spécial consacré à la « high-tech » m’a toutefois donné envie de passer au kiosque ce matin en acheter un exemplaire (c’est bon parfois de lire un vrai journal en vrai papier !).

Le Monde 2

Et je dois avouer que ce numéro est plutôt réussi avec quelques articles intéressants au rang desquels :

  • Qui tire les câbles du cyberespace ? : « La cartographie du cyberespace reproduit étonnamment les disparités économiques de notre monde réel. Avec un débit de 3 térabits par seconde, la liaison transatlantique, la plus dense, représente 60 % du trafic total. Une quinzaine de câbles contribuent à offrir aux Américains et aux Européens un maillage imposant, gage d’une navigation de qualité.« 
  • Peut-on tout confier à Google ? : « Car ce n’est pas seulement « une base de données d’intentions humaines », selon l’expression du journaliste américain John Battelle (La Révolution Google, éd. Eyrolles, 282 p., 19,90 €), que révèlent ces logs : c’est aussi et surtout un immense catalogue d’angoisses, de pulsions, de terribles secrets, de noirs fantasmes ou de perversions cachées… L’utilisateur 11574916 cherche « cocaïne dans l’urine ». Le numéro 1515830 se demande « comment dire à votre famille que vous êtes victime d’inceste ». Un autre, le numéro 59920, veut savoir « à quoi ressemble un cou après avoir été étranglé » et quelle « corde utiliser pour cravater quelqu’un »… Alors, peur de Google ?
  • Twitter média de l’ère Obama : « On manque aussi de mots pour décrire les sensations que procure Twitter. La secrète satisfaction de lire que les PDG s’ennuient au bureau, eux aussi, et qu’ils l’avouent sur Twitter pendant les conseils d’administration. L’émerveillement toujours renouvelé d’obtenir une réponse fulgurante de l’autre bout du monde à une question pointue, envoyée par texto sur Twitter depuis sa cuisine« .
  • Sur le Net, chacun trouve son tee-shirt : un petit article sympa et assez révélateur du phénomène de co-production. « Le tee-shirt, média de masse au service de toutes les individualités. Sur le Web 2.0, c’est comme on veut« .

Si le temps vous manque, je vous conseille la lecture de l’article consacré sur Twitter, c’est à mon avis le plus intéressant.

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